Extrait du journal de Vraxeris
« Le bassin de forge runique s’est éveillé ! Au premier abord, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un signe de l’éveil du Seigneur des runes Xanderghul. Quand j’arrivais au bassin pour en avoir le coeur net, je compris que les autres en étaient venus à la même conclusion. Les stupides gardiens de l’Envie voulurent mettre un terme à cette recrudescence mais avec l’aide de Kazaven, Ordikhon, Athroxis et la jolie Delvahine, nous réussîmes à les vaincre définitivement. Les couloirs abjurateurs ne sont plus que ruines. Notre alliance fut toutefois de courte durée. Kazaven s’évanouit avec les cadavres et cette chienne traitresse d’Athroxis me réduisit pratiquement en cendres avant que je n’arrive à revenir ici.
Je me trompais. Le seigneur Xanderghul dormait toujours. C’est ce monstre de Karzoug qui prépare son retour. Malédiction ! Il ne faut pas qu’il devance Xanderghul car il rebâtirait Thassilon à sa propre image, inférieure. Il ferait du monde un monument à la gloire de sa propre avarice au lieu de célébrer la fierté du travail bien fait. Il faut le retarder ou le vaincre !
Dans une certaine mesure, j’ai réussi à m’échapper de cet endroit. Grâce à la projection astrale, je peux explorer le monde extérieur et voir ce qu’il est devenu. C’est un monde barbare mais je suis heureux de voir que la marque de Thassilon a survécu à travers nos monuments. Pourtant, la sauvagerie de cette civilisation me contrarie. L’empire que je connaissais n’est plus. La cité de Karzoug, Xin-Shalast, est à présent cachée dans les montagnes mais j’ai fini par la trouver. J’ai découvert les tours où il a caché son corps, inaccessible, protégé des voyageurs astraux par un champ d’occlusion lancé autour du pic du massif de Mhar. Tant que son puits des runes est actif, je crains qu’il soit même impossible de l’approcher physiquement. Je dois trouver un moyen de franchir ses défenses et envoyer un agent à ma place. Ce n’est pas la peine de risquer ma vie avant que mon clone ne soit prêt. »